Face à l’évolution rapide du paysage numérique, l’Afrique du Sud engage une mise à jour de sa législation sur le contenu en ligne et appelle le public à contribuer à cette réforme.
Dans un monde où le streaming, les plateformes numériques et les préoccupations liées à la sécurité en ligne redessinent les règles du jeu médiatique, l’Afrique du Sud passe à l’action. Le Département des Communications et des Technologies Numériques (DCDT) a dévoilé son projet de Livre blanc visant à moderniser en profondeur le cadre réglementaire qui encadre les services de médias audio, audiovisuels et numériques dans le pays.
Ce texte, qui prend en compte l’évolution rapide des usages numériques des plateformes de contenu à la cybersécurité , cherche à bâtir une politique plus adaptée aux réalités du XXIe siècle. Il s’agit notamment de poser des bases légales solides pour mieux encadrer les services de streaming, les géants du numérique, et assurer une protection efficace des citoyens dans l’espace en ligne.
Un appel à la participation citoyenne
Conformément à l’article 85(2)(b) de la Constitution sud-africaine (Loi de 1996), le ministre Solly Malatsi, député, a officiellement ouvert la consultation publique. Les citoyens, les experts, les acteurs de l’industrie et toute personne concernée ont 30 jours civils à compter de la publication officielle dans le Government Gazette pour soumettre leurs observations.
L’objectif ? Garantir une politique inclusive, équilibrée et ancrée dans les réalités locales, sans ignorer les enjeux globaux.
Où consulter le projet de Livre blanc ?
La version révisée du document est disponible en ligne sur les sites officiels suivants :
- Site officiel du gouvernement sud-africain
- Département des communications et des technologies numériques (DCDT)
Les contributions écrites doivent être envoyées au Directeur général du DCDT, avec en objet : « Projet de Livre blanc sur les services de médias audio et audiovisuels et politique de sécurité en ligne ».
Pourquoi c’est important pour l’Afrique ?
Dans un continent en pleine transformation numérique, l’initiative sud-africaine pourrait servir de modèle pour d’autres pays cherchant à équilibrer innovation, souveraineté numérique et protection des utilisateurs. L’évolution du cadre légal dans un pays influent comme l’Afrique du Sud pourrait bien ouvrir la voie à une régulation plus harmonisée à l’échelle régionale.